Hier j’ai pleuré…
Hier après-midi, j’ai pleuré et j’ai pleuré longtemps ! 20 minutes au volant de ma voiture. Mes émotions avaient besoin de sortir ! A ce moment précis, j’ai lâché les tensions, car j’ai enfin eu l’impression que quelqu’un me prenait par la main. Je sortais d’un rendez-vous avec une équipe spécialisée dans l’accompagnement d’entrepreneurs où j’ai accepté un accompagnement pour mon entreprise.
Il est vrai que j’aime être congruente et si je propose du coaching à mes clients, j’ai moi-même été très régulièrement accompagnée à titre personnel et un peu pour mon entreprise. Mais c’est la première fois que je choisis délibérément et uniquement d’investir pleinement pour mon entreprise.
A la suite du rendez-vous vendredi où l’on m’a présenté le plan de vol, je me suis sentie joyeuse, légère et pleinement motivée ! Puis, à l’intérieur de ma voiture, j’ai ressenti le besoin d’écouter la musique fort… tellement fort (volume 29 sur 30…et c’était vraiment à fond !). La musique résonnais tellement fort que je ressentais les basses dans mon corps. J’ai écouté peut-être 10 fois la même chanson… car elle venait déloger une émotion certainement enfouie depuis quelques années…
La solitude de l’entrepreneure… Car être à son compte, c’est la liberté des horaires; la possibilité de faire exactement ce que j’aime faire et de la manière dont j’ai envie; c’est également prendre une heure de plus avec un client qui en a particulièrement besoin ce jour-là, sans avoir à justifier des heures supplémentaires à une directrice… Mais c’est également beaucoup de solitude dans des choix, des directions; c’est apprendre sur le tas le marketing, la comptabilité et les réseaux sociaux; c’est également le stress des fins de mois qui tournent moins bien et l’incertitude d’un salaire qui permettra de payer ses factures.
Donc ce vendredi, entre Neuchâtel et la Chaux-de-Fonds, j’ai vraiment eu l’impression qu’on me prenait par la main… que je ne serais plus seule et qu’une oreille attentive serait là à présent pour me guider… Et quel soulagement ! C’est à ce moment-là que j’ai lâché ! J’ai pleuré les 20 minutes du trajet… jusqu’à ressentir ce calme à l’intérieur de moi… et quel calme !!
Je trouve que le métier d’entrepreneur est bien semblable à celui de parents. Quand on projette d’avoir un enfants, on imagine le lien, la tendresse, les jeux, la poussette et les cadeaux de Noël. On ne se rend pas compte des futures crises, de la fatigue, des tensions que cela va créer au sein du couple. On se lance à tâtons sans connaître le développement de notre enfants, sans savoir ses besoin. Chaque parent fait au mieux, et cela j’en suis certaine. Mais la charge mentale, la pression et les tensions peuvent rapidement pourrir la vie et nous éloigner de notre idéal de parents.
Alors, toi qui me lis… je te le demande… Quand choisis-tu de sortir de la solitude parentale, d’oser te faire accompagner et lâcher enfin toutes les difficultés que tu ressens dans ton rôle de parent ?